Bertrand Lefebvre : Peintre

bertrand-levebvre-006Où es-tu né et quelle est ta date de naissance ?
Je suis né à Laon en Picardie le 13 janvier 1983.

Pourquoi avoir choisi Saint-Luc ?
Parce qu’en France et au vu de mes capacités de dessin ma conseillère m’avait chaudement orienté vers la peinture sur carrosserie… grâce à ma prof de dessin Madame Leviste et ma prof de Français madame Ménager et aussi mes parents qui ont su me faire confiance et me laisser partir dans la seule direction vitale pour moi : Une école artistique. Pour m’avoir soutenu je leur serai toujours reconnaissant.

Quelle fut ta section et années suivies ?
En 2000 j’ai intégré la section Illustration jusqu’en 2003.

Peux-tu nous parler de ton parcours après Saint-Luc ?
J’ai rejoint l’académie des Beaux-Arts de Tournai parce que je ne me sentais pas encore prêt. Là-bas j’ai été déçu par la pédagogie et les relations avec les profs complètement différentes de Saint-Luc. 2 ans après mon arrivée et une grosse peine de cÅ“ur, j’ai fait comme dans les films, je me suis engagé dans la Marine Nationale comme photographe … Peintre de Marine. Il me fallait d’abord un nom et des cheveux gris me disait l’officier qui avait falsifié mes notes en math et anglais, pour me faire rentrer. Parce que cet officier était un ancien sous-marinier du Rubis et j’avais édité au jury de 3 ème année de Saint-Luc:un “carnet de voyage” à bord d’un sous-marin …
Hélas, aptitudes militaires et rêveries artistiques ne font pas bon ménage…
Un uniforme, plein de supers copains et 10 kilos en moins plus tard je démissionnais pour un boulot dans un bureau d’une usine de vieux manèges pour créer des décors et des petits manèges à thème …
Hélas aptitudes professionnelles et rêveries artistiques ne font pas bon ménage…bertrand-levebvre-001
Entretemps je lance mon seul et unique C.V. en direction du musée du quai Branly à Paris, dans un rouleau, avec un dessin de tatouage polynésien directement chez le Président du Musée …15 jours après j’étais dans son bureau ou je découvrais sa jambe entièrement tatouée de ce tatouage polynésien précis et nous nous découvrons plusieurs passions communes notamment les carnets de voyage, les cabinets de curiosités, le dessin, les films de mauvais goût et le rugby (que je pratiquai tous les mercredis avec Pierre dans l’équipe de Saint-Luc). A la fin de l’entretien, il me proposa un poste de “professeur de Carnet de voyage” au sein des collections du musée, 3 jours par semaine pendant deux ans et parallèlement j’ouvrai ma propre galerie d’art où je donnai les mêmes cours de dessin et vendais très occasionnellement des peintures… Le loyer n’était pas très facile à payer tous les mois.
En 2007, je rejoins ma première galerie “Carré d’artistes ” où je reste 2 ans… Il prenait 60% sur les ventes… En 2009, je rejoins une autre galerie sur Lille,”L’Encadreur” qui était intéressée par mon univers sur les paysages Américains. Il me proposa un dépôt pour voir si ses clients allaient accrocher… Le samedi suivant mon premier tableau avait été vendu “Detroit”… Aujourd’hui je travaille toujours pour cette galerie et 4 autres . (Bruxelles, Paris , Genève et Saint Malo)bertrand-levebvre-002

Quelle est l’influence de Saint-Luc dans ton parcours artistique ?
Je pense que l’influence a été importante, Saint-Luc a su m’ouvrir dans plusieurs directions. Je n’aimai que le dessin en noir et blanc quand j’en suis ressorti, je peignai avec de l’huile de moteur et même les aquarelles de ma grand mère! J’avais pu expérimenter divers pistes.
Le seul reproche que j’ai découvert plus tard : c’est que l’école ne nous apprend pas à nous vendre à l’exception de ce détail, tout ce qui constitue aujourd’ hui ma peinture provient de l’enseignement de cette école.

Quel est ton travail actuel et peux-tu nous le présenter ?
Je colle de vielles BD western des années 60 : “genre” kit Carson” très connotés ou l’Indien et l’éternel méchant sur des toiles ou du bois et par dessus essayant toujours de trouver une résonance avec la BD je peins des paysages américains comme les grandes prairies, les stations services à l’abandon ou encore Detroit avec un peu de critique et beaucoup d’admiration.
pour l’avenir …vendre assez de tableaux pour être heureux, être un bon papa, et voir mon école au moins une fois par an.

La page Facebook de Bertrand et son site Internet

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