Jean-François Spricigo : photographe


Où es ­tu né et quelle est ta date de naissance ?

Tournai, le 3 février 1979.

Ouessant-2-2016-c-Jean-Francois-SpricigoPourquoi avoir choisi Saint­-Luc ?
J’étais auparavant dans l’enseignement général, je ne m’y retrouvais pas. Saint-­Luc fut alors la seule alternative pour oser « autre chose ».

Quelle fut ta section et années suivies ?
Photographie, de la 4ème à la 6ème.

Peux-­tu nous parler de ton parcours après Saint-­Luc ?
J’ai effectué des stages comme technicien sur des plateaux de cinéma, puis intégré l’INSAS en section image, et après j’ai rejoint Paris pour suivre durant un an le cours Florent.

Après tes études, quelle a été ta carrière d’artiste ?
La photographie fut la première discipline à rencontrer un écho, puis à mesure se sont inscrites mes autres pratiques, l’écriture et le cinéma.

Quelle est l’influence de Saint­-Luc dans ton parcours artistique ?
Difficile à dire sur le plan concret, cependant la souplesse pédagogique de l’établissement a sans aucun doute permis que je m’autorise à envisager des choix plus personnels que ceux que je pouvais formuler dans l’enseignement traditionnel.

Quel est ton travail actuel et peux-­tu nous le présenter ?
Il est souvent lié à la création, il m’arrive d’animer des ateliers également.Jean_Francois_Spricigo_chevre

Quelle est ta démarche, ton message (si tu en as un) ?
Je n’ai pas le sentiment de porter un message pour quiconque. L’écoute sans direction m’apparaît plus essentielle que quoi que ce soit que je pourrais formuler.

Fais­-tu appel à d’autres créateurs/intervenants dans ton travail ?
J’ai une vraie joie à collaborer, cependant c’est une situation davantage vertueuse quand elle s’invente d’elle­ même.

spricigo-purgatoire-ok5Quel sont tes projets à venir ?
Écouter ce qui est là.

Quelles sont tes relations avec les galeries, les autorités ?
Je crois être aujourd’hui identifié comme artiste auprès des instances publiques et privées en francophonie, et parfois au­ delà.

Vis-­tu de ton travail ?
Je n’ai pas d’autre ressource.

Ton travail t’épanouit-­il ?
Je ne le vis pas comme un travail, une prolongation plutôt, en ce sens il m’entraîne en des situations qu’il m’est difficile d’anticiper.

Quelles questions aimerais-­tu que je te pose ?
Si c’est vrai ce qu’on se dit ?

Un mot pour la fin ?
Je lui préfère les départs.

Une galerie, un lieu d’expo. Permanent ?
Les choses bougent beaucoup en ce moment, mieux vaut consulter mon site à ce sujet.

Le site Internet de Jean-François : www.joug.org

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