Déborah Postiaux : dessinatrice archéologique

Où es-tu né et quelle est ta date de naissance ?
Je suis née à Saint-Saulve (Nord) le 21 décembre 1989. Élève moyenne au collège, je passais beaucoup de temps à dessiner.clous

Pourquoi avoir choisi Saint-Luc ? et comment s’est passé ton parcours à l’institut ?
Le choix d’aller à Saint-Luc après la troisième (française) était évident. J’ai choisi la section des Arts-Graphiques par curiosité pour la publicité. J’ai réalisé mes quatre années dans la section, de la quatrième à la septième (de 2005 à 2009). Cependant, mon parcours après Saint-Luc est quelque peu atypique. Bien que le dessin et le graphisme me plaisaient énormément, je me suis aperçue que la publicité, en revanche, n’était pas faite pour moi. De plus, il me manquait un quelque chose, une envie d’évasion dans une passion que j’avais mise de côté, celle pour l’histoire, plus précisément l’archéologie.

Peux-tu nous parler de ton parcours après Saint-Luc ?
De ce fait, après ma septième année à Saint-Luc, je me suis lancée dans des études universitaires. Je termine en 2016 ma sixième année d’étude en archéologie. Entreprendre de telles études après les Arts-Graphiques a été difficile au début. Il m’a fallu remettre le pied à l’étrier concernant les cours généraux. Mais ma passion a été plus forte que les obstacles ce qui m’a permis d’aller jusqu’au Master recherche (sujet d’archéologie navale).

Il n’empêche, durant ce parcours universitaire, Saint-Luc ne m’a jamais quitté. Très vite, je me suis aperçue que mes compétences en dessin pouvaient être exploitées au profil de la recherche scientifique. C’est alors qu’il m’a été offert de nombreuses occasions de m’exercer au dessin archéologique lors de missions en Grèce. De plus, j’ai fait le choix après mon Master recherche, d’entreprendre un Master Professionnel (d’un an) en archéologie et architecture à l’ENSAS (École Nationale d’Architecture de Strasbourg). Durant cette année, j’ai pu retrouver le dessin grâce à la réalisation de projets architecturaux appliqués aux sites archéologiques.

Quel est ton travail actuel et peux-tu nous le présenter ?
À l’heure actuelle, je suis dans les démarches de recherches d’emploi. Le monde de l’archéologie est extrêmement bouché. Cependant, les dessinateurs/archéologues sont assez bien placés. Un dessinateur peut, certes, appliquer ses talents lors d’un relevé quelconque, mais il est primordial de connaître l’histoire, de savoir déceler les particularités d’une pierre (comme les traces d’outils), d’une couche stratigraphique ou encore celles d’une maçonnerie. Cette spécialité dans le dessin archéologique est un bon moyen pour débuter ma carrière. Après quoi, je réfléchirai peut-être à la Thèse.

Vis-tu de ton tpierre-croixravail ?
Je ne vis pas encore de mon travail puisque je termine ces longues études. mais je viens tout juste de créer mon site internet afin de véhiculer mes recherches ainsi que les divers dessins que j’ai exécutés. Ce site a pour objectif de démarcher les structures archéologiques afin de réaliser des prestations comme le dessin du mobilier, du DAO, des propositions de restitutions architecturales etc.

Un mot pour la fin ?
En conclusion, mes études m’ont épanoui, que ce soit en Arts-Graphiques ou en archéologie. Ayant tourné le dos au dessin pendant un moment, son manque s’est vite fait ressentir et je suis heureuse de pouvoir en faire un atout dans le monde des sciences humaines !

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